• Les petites maisons

    L’intention développée propose un volume simple renvoyant au souhait de la plus grande identification possible à un habitat individuel: toitures symétriques à deux pans, accès individuels, espaces extérieurs privatifs. Ce volume simple est décliné et multiplié sur la parcelle découpée en bandes parallèles à la voie ferrée voisine, répondant ainsi à l’implantation des parcelles mitoyennes en poursuivant une tradition ancienne des murs à pommiers et en garantissant une vue directe sans vis à vis avec au sud des façades intégralement vitrées. Le glissement des maisons crée ainsi des redents qui permettent d’isoler des espaces privatifs extérieurs délimités les uns des autres par des clôtures et des haies végétales. La déclinaison des différents bâtiments en T1, T2 ou T3 s’opère sans altération notable de la perception volumétrique des bâtiments, similaire à de l’habitat individuel.
  • Extrusion

    Dans un quartier résidentiel du 16ème arrondissement de Paris, et dans le cadre du rééquilibrage du nombre de logements sociaux dans les villes ou les quartiers qui en ont le moins, l’ agence a été missionnée suite à un concours sur esquisse afin de proposer de petits logements de qualité pour des populations fragiles en situation précaire. La résidence sociale propose à ses habitants de bénéficier d’aides au quotidien grâce à un personnel encadrant logé sur place, tout en les incitants à retrouver leur autonomie par un logement individuel. Un studio  bien équipé avec cuisine et, pour les plus grands d’entre eux, un espace supplémentaire (bureau ou coin sommeil…) L’agence a proposé, outre la réponse au programme demandé, d’insérer des espaces supplémentaires, petits salons ou l’on se croise, ou l’on peut recevoir ses amis ou sa famille, rencontrer les habitants de la résidence ; en bref  enrichir le confort individuel d’une envie de communiquer avec les autres. Le hall traversant laisse entrevoir le jardin depuis la rue. La buanderie, équipement collectif à usage individuel, a volontairement été placée au cœur et à la vue du dispositif à l’articulation de tous les équipements du rez-de-chaussée. Dans les appartements de larges fenêtres ouvrent au maximum les chambres sur l’extérieur pour palier à l’exiguïté des espaces. Les murs des façades sont en prémurs isolés en béton, blanc côté rue et gris lasuré blanc côté jardin. Le jardin est aménagé par séquences, notamment potagère. Une terrasse généreuse plein sud  au premier étage, vient compléter l’offre de lieux de partage et d’échanges entre résidents. C’est un programme à la confluence de l’individuel et du collectif, du programme de logements et de l’équipement. Un bel enjeu dans ce quartier à la fois dense et austère de Paris. Cantin Planchez Architectures, ACOTE Architectures
  • En pente douce

    Ce projet de Vitry fut l’occasion pour l’agence de réfléchir à une échelle urbaine autant qu’architecturale, en organisant 5 bâtiments le long d’une nouvelle voie piétonne créée par le projet. Une sente en pente douce permet aujourd’hui de relier, beaucoup plus directement la rue Antoine Marie Colin, à dominante pavillonnaire, bien qu’en centre-Ville et un chemin piéton desservant des installations sportives et un grand parc,  situés quelque  2 mètres en contre-bas. L’ensemble fabriquant ainsi  une nouvelle topographie, très lisible dans le jardin de cœur d ilôt. Les bâtiments jouent de l’aspect  plus urbain côté rue et presque forestier coté chemin, ouvrant sur un parc et des installations sportives. Les façades alternent  le béton lasuré blanc et le bois en lames verticales, comme un clin d’oeil aux grands arbres en fond de perspective. Dans le contexte de ce quartier de Vitry sur Seine, la complexité fut  avant tout urbaine,  pour respecter des volontés parfois contradictoires  comme  la nécessité d’alignement continu sur les rues, et  pourtant suffisamment découpé pour ne pas risquer une rupture d’échelle  trop forte avec les constructions alentours, dans  un des derniers quartiers pavillonnaires de Vitry. Par leur géométrie, Les bâtiments expriment cette complexité, pour répondre à la fois à des logiques de règlement, de vues et  d’articulations de  part et d’ autre de la sente et des deux voies qu’ elle relie . Ainsi, tout le travail  a consisté à jouer entre continuité/discontinuité des éléments les uns par rapport aux autres pour fabriquer une richesse des assemblages faits de retraits et de redents en lien avec le contexte alentour. Les logements possèdent tous, dès 3 pièces, une double orientation et un prolongement extérieur. Le  bâtiment , chauffé par le chauffage urbain, répond au label BBC et consomme moins de 65 kwh/m2/an. Cantin Planchez Architectures, ACOTE Architectures
  • Pignons sur rue/ Fenêtres sur jardin

    La parcelle oblongue qui nous a été confiée est ancrée entre: -L’hôtel particulier «Mathagon»,  bâtiment en T formant un redent sur la rue, datant de la fin du XVIIIe siècle  et qui a fait l’objet, simultanément à cette opération, d’une réhabilitation . -Un immeuble de 10 étages de logements, datant des années 70 et construit en retrait  de l’alignement sur rue pour former un espace en creux qui , ayant  été cédé à la Ville constitue aujourd’hui un espace public de médiocre qualité. Nous avons ainsi  cherché à  prolonger cette logique de redents qui ménage des jardins visibles  depuis la rue, espaces de respiration entre l’hôtel particulier et notre opération de logements. Pour cela nous donnons à voir la profondeur du terrain en étirant le bâtiment pour  minimiser  son impact sur la rue Marcadet, sa façade  devenant pignon. Ainsi avons nous tourné la façade principale vers l'est qui s’ouvre alors largement sur jardin et balcons. Les conditions de vue, de calme et d'ensoleillement y sont nettement plus favorables et presque tous les logements bénéficient d’une double voire d'une triple orientation. C'est un travail assez passionnant que de «flirter» avec les limites au sens propre comme au sens figuré: - Celle d’une parcelle donnée et souvent à l’étroit dans une ville où chaque m² constructible devient de l’or tant il se fait rare. -Celle d’un système administratif et  réglementaire qui fixe des gabarits de bâtiments parfois inadaptés aux sites, et qui  nivelle par le bas le choix des possibles. Ce bâtiment, est bien le reflet de la complexité de construire aujourd’hui à Paris en dépasser les contradictions et les points des vue parfois divergents entre les acteurs d un projet. La forme d’implantation  d’abord perpendiculaire à la rue Marcadet,  s’est peu à peu déformée par la volonté de donner le maximum d’espace à l’intérieur des logements tout en respectant les vis à vis  proches. Chaque logement possède un prolongement extérieur généreux  qui se décale à chaque niveau pour minimiser l’impact et l'ombre portée à l’intérieur des logements. Sur rue  les façades nord et ouest sont  plus opaques, traitées avec une vêture de métal de type « Aluzinc », qui permet de jouer avec la lumière et les reflets des bâtiments alentour. A l’est de grands balcons filants abritent une façade  blanche en enduit sur isolant de type « STO ». Cantin Planchez Architectures, ACOTE Architectures
  • Intériorités

    Ce programme social  est situé dans une rue calme pourtant toute proche des grandes hauteurs du quartier Italie. Elle relie deux avenues denses, hautes et bruyantes, les avenues  d’Italie et de Choisy. Nous jouons ici l’articulation de trois volumes de hauteurs différentes, qui s’imbriquent autour d’un jardin clos de murs. Ce travail sur l’intériorité et le cheminement  permet  d’offrir à chaque logement une  entrée privatisée et  une terrasse ou un jardin. Dans ces petites opérations Parisiennes  construites au chausse-pied, fréquentes dans les quelques dents creuses restant encore disponibles à Paris, c’est l’occasion de chercher à dilater l’espace restreint du départ. Pour cela nous avons reculé au maximum le bâtiment en fond de parcelle, pour pouvoir avoir un vis-à-vis plus lointain et des terrasses et jardins généreux. cet éloignement volontaire de la rue a aussi pour avantage de reprendre le principe des murs que l’on retrouve dans les parcelles voisines et ainsi contribuer à fabriquer des morceaux d’urbanité par la variation de pleins et de vides, de retraits et d alignements, plus riches et complexe que le simple alignement sur rue que l’on peut réserver aux  boulevards et avenues, témoins des grands alignement parisiens. Cantin Planchez Architectures, ACOTE Architectures
  • Houses on top

    Le nouveau quartier Bottière Chênaie, situé au Nord-Est de la ville est relié au centre de Nantes par le tramway en une quinzaine de minutes. Ce projet ambitieux  ( 170 000 m² de SHON à terme ), est piloté par la ville de Nantes et la SEM Nantes aménagement. Par une démarche urbaine et architecturale durable et ouverte, par un travail de concertation et de coordination attentif et fin entre ses différents acteurs, l’objectif est la réalisation d’un éco-quartier, qui synthétise une approche environnementale et paysagère, une réponse adaptée aux questions de densité et de mixité, une gestion efficace des réseaux et des flux et des diverses fonctionnalités de la ville contemporaine. Qualité et cohérence architecturale de cet ancien site maraîcher: Nous proposons des appartements très simples, traversant pour la plupart ce qui permet d’augmenter visuellement la profondeur et l’espace et d’offrir une double orientation. Pesque tous ont un prolongement extérieur, terrasse ou jardin, donnant aux logements les qualités d’une maison. A partir d’un module de base 4m x 13m environ, on adjoint un module partiel pour décliner des appartements de 2,3 ou 4 pièces duplex. Le dernier niveau, traité comme l’assemblage de maisons sur le toit offre à chacune un prolongement extérieur ouvert sur le paysage. Une attention particulière est portée au traitement des cheminements d’accès, de transition, de parking, éclairé et ventilé naturellement au jardin de la résidence qui fera le lien avec le traitement paysagé alentour... Cantin Planchez Architectures, ACOTE Architectures
  • Dans la profondeur de l’îlot

    Bâtiment de faubourg datant du XIXème siècle s’étirant dans une parcelle profonde, la distribution et la taille des logements  sont  entièrement remodelés par une réhabilitation totale pour leur apporter confort et lumière. En conservant la simplicité et la qualité des constructions existantes nous réalisons des interventions ponctuelles sur la cour, les percements, les occultations et les gardes corps, qui par la nature des matériaux choisis redonnent une expression contemporaine à l’ensemble. Dans le cadre d’une démarche environnementale, le projet intègre l’apport d’énergie renouvelable par panneaux solaires,  et cherche à mettre en résonance l’histoire du lieu et son adaptation aux nouveaux modes d’habiter. Cantin Planchez Architectures, ACOTE Architectures
  • Le Ruban

    Aux contraintes parisiennes  habituelles et multiples, performances thermiques obligatoires, règlement urbain complexe, intégration drastique de la question du handicap … venait se surimposer, sur ce terrain du 15ème arrondissement celle de l’innondabilité et la ZPPRI. C’est à partir de cette complexité supplémentaire  que le projet s’est construit, comme un ruban que l’on déroule à diverses altimétries pour s’ élever vers le fond de la parcelle et échapper à la cru mais profiter du jardin  alentour que fabriquent les toitures terrasses plantées des bâtiments bas du cœur d’ ilôt. A partir  de contraintes fortes, nous avons choisi de répondre autour de deux idées forces : 1-Les strates végétales horizontales profiter de la contrainte ZPPRI pour créer des niveaux de jardins à différentes altimétries, 2-décalages /pliages répondre au décalage d’implantation des immeubles mitoyens par rapport à la rue, et : - marquer la rupture entre les deux immeubles mitoyens en proposant une écriture différenciée, un  « décalage », - répondre aux balcons filants alentour par des prolongements extérieurs qui  par leur écriture jouent avec les nus décalés des immeubles voisins A partir de ces réflexions notre proposition comporte un bâtiment unique qui se déroule en continu depuis la rue jusqu'au fond du jardin, mais dégage trois entités visuelles bien définies : «L’Origami »,  « Le suspendu»,  « les maisons » Cantin Planchez Architectures, ACOTE Architectures
  • Entre balcons et Bow windows

    L'exiguïté du terrain situé entre deux immeubles mitoyens, nous imposait un bâtiment condensé entre la rue et le jardin. Nous proposons alors, de façon compact, des logements traversants, desservis par un bloc ascenseur escalier en position centrale. La contrainte imposée par la courette voisine nous permet de dégager une faille qui donne une double orientation à une partie des séjours, et une vue dégagée à l'arrière dans le prolongement de cette faille, par la configuration du mur séparatif en fond de parcelle ne s'élevant qu'à 5 m laissant une vue très dégagée dès le deuxième étage. Le retrait réglementaire imposé sur rue, et la nécessite de proposer 12 logements sur une parcelle réduite, nous ont conduits à exploiter l'ensemble des préconisations du PLU pour optimiser les surfaces des logements et traduire ces spécificités, dans l'architecture du bâtiment, en proposant des prolongements ponctuels sur rue qui ont pour objectif de donner plus de surface aux logements, et de jouer avec l'alignement des bâtiments voisins. Cantin Planchez Architectures, ACOTE Architectures
  • Entre venelle, cours et jardins

    Située à proximité de la cité jardin de Stains, conçue au début du XXème siècle, le projet, situé sur une parcelle traversante s’organise en 4 volumes principaux. Ceux-ci s’articulent le long d’une venelle créée à l’occasion et assurant la liaison entre les  deux rues bordant le terrain. Les volumes proposés, réalisés principalement en briques blanche et sable, inversant l’image communément admise des maisons à double pente et des collectifs à toiture terrasse. Ici les formes de toit abritent des logements en duplex, les maisons ont des toitures végétalisées. De nuit, les circulations et locaux communs placés en rez de chaussée des constructions, le long de la venelle, jouent le rôle de « lanterne », ils  balisent et sécurisent  le cheminement. Cantin Planchez Architectures, ACOTE Architectures