• Traversées portuaires

    Une situation exceptionnelle au nord-est de Paris, à Pantin,  au bord de canal de l’Ourcq; une opération d’envergure pour la Ville de Pantin, avec plus de 500 logements à venir et des activités phares comme l’ agence BETC EURO RSCG qui redonnera vie au mastodonte de béton  qui abrita les douanes de Pantin. Des délais courts pour cet ensemble immobilier orchestré par Nexity qui devra être livré en 2017.   L’ agence a pour mission la conception d’ un  ensemble de 60 logements sur une parcelle qui en comprendra 120, et dont les 60 autres seront conçus par l’agence Zundel et Cristea. Avec les encouragements du Maitre d’ Ouvrage, NEXITY APOLLONIA qui souhaite produire des logements différents des standards, les enjeux du concours ont permis de : - Réfléchir sur le logement, dans une réelle diversité de dispositifs volumétriques,  duplex, lofts, maisons,  terrasses, balcons loggias, jardins … - Prendre en compte l’incroyable spécificité du port de Pantin, la relation à la fois à l’eau et à un quartier en pleine mutation dont persistent les traces d’ une poésie post industrielle … - Offrir le maximum de vues sur le canal  et des logements  en duplex traversants aux prolongements extérieurs généreux. - Proposer une  architecture qui  permette de répondre à l’ horizontalité des éléments du site, en faisant référence à l’ imaginaire balnéaire et à la présence de l’eau. -Travailler sur la légèreté  des matières, les profondeurs, les prolongements, et la simplicité constructive. Jouer sur la réfraction, la réflexion, la transparence. Cantin Planchez Architectures, ACOTE Architectures
  • A la croisée des chemins

    Tête de pont et emblème du renouveau urbain face au pont et le long du faubourg Bannier, intime et personnelle sur les façades Est  et Sud vers le cœur d’ilot, cette double polarisation du bâtiment constitue le centre de notre proposition architecturale. La volumétrie, au Sud, présente un retrait dégageant un espace arboré contigu au jardin mitoyen. Puis un ensemble de balcons filants court à chaque étage. De formes organiques et aléatoires ces balcons, outre leurs fonctions premières de prolongement extérieur des logements, concourent au dynamisme et au mouvement d’ensemble du bâtiment. Les garde-corps métalliques remplis d’une maille métallique dense, filtrent permettant  l’intimité des habitants tout en n’arrêtant pas le regard sur le paysage de l’intérieur vers l’extérieur des logements.  Enfin singularisation du couronnement du bâtiment par la création d’un attique en retrait à R+6 et R+7 en réponse au mouvement des balcons. Bardé d’alu laqué ce modelage de la toiture permet d’enrichir la volumétrie du bâtiment, de diversifier la typologie des logements au-dessus des étages courants et de retourner le bâtiment au Sud pour créer une véritable façade aux deux derniers niveaux qui surplombent le bâtiment mitoyen.
  • ZAC de Bondy

    Une série d’ilots, échos du tissu pavillonnaire du chemin Latéral, se densifie progressivement pour composer le plan masse du projet. Ils enserrent un jardin entièrement ouvert à l’Ouest et cadré à l’Est par une traversé visuelle en rez-de-chaussée. L’ensemble des ilots croissent à la verticale et sont couronnés par des toitures végétalisées, clin d’œil aux cimes des peupliers qui sont la principale matérialisation du canal visible de notre projet. La verticalité marquée des façades soulignée jusque dans les percements des fenêtres est une réponse à la parfaite horizontalité du canal. Au-delàs d’une poésie industrielle ou post industrielle bien réelle attachée au canal nous pensons que sa linéarité intrinsèque en fait un élément urbain unique qu’il faut célébrer. A charge pour nous de ne pas transformer ce jeu de verticales et d’horizontales en un paysage trop austère. Nous nous y sommes employées avec une série d’ilots en apparence indépendants qui s’arrêtent à R+3, R+4 ou R+5. Tous ces sommets sont végétalisés. Aux étages qui ne sont pas sommitaux l’animation des façades s’opère par évidements (loggias), ajouts (balcons) ou couronnements (terrasses).
  • Enfin seuls…

    Le parti architectural que nous développons dans ce projet se propose de répondre strictement à l’analyse du site que nous définissons comme typiquement faubourien où une accumulation hétérogène d’architectures fortes voire invasives se substitue progressivement à une architecture plus modeste. Les trois éléments marquant en rive du site viennent argumenter cette perception qui nous semble juste tant à l’échelle de la parcelle à investir que plus globalement sur l’ensemble de l’arrondissement. Trois éléments donc, la rue de Flandre, le viaduc ferroviaire  de l’ancienne petite ceinture et le bâtiment administratif de  la CRAMIF. Trois époques qui viennent, dans une certaine indifférence à ce qui existait déjà, jouer chacune leur partition. Une proposition urbaine assez calme interprétant l’écriture faubourienne des bâtiments avoisinants, fenêtres verticales et superposées, bandeaux, zinc, lucarnes, pour ne pas ajouter une nouvelle histoire architecturale dans un quartier qui en a déjà beaucoup. Pour interrompre la grande régularité des façades, un modelage de la toiture en zinc permet d’enrichir, par un jeu de lucarnes contemporaines, la volumétrie intérieure des logements et optimise l’habitabilité des deux derniers niveaux.
  • Des petits plots

    Le projet est constitué de quatre plots de faible hauteur ayant pour socle la dalle d’un parking existant. Il s’inscrit dans la logique de la topographie existante ; par sa hauteur moyenne il fait la liaison entre les pavillons et les hauts immeubles avoisinants, il répond à l’environnement par son implantation sur les axes et la géométrie du parc. Une volonté d’immersion des bâtiments dans la nature vient nourrir le choix liminaire d’inscription du projet dans le site. Les plots sont équidistants, indépendants et alternent avec les jardins qui les bordent et les séparent les uns des autres. Une percée dans le front bâti, qui fait face aux pavillons, offre une vue sur le parc en hauteur et la vallée de la Seine en contrebas. Des bâtiments aux volumétries et capacités identiques feront l’objet de façades différentes, soulignant ainsi l’unicité et l’intimité de chaque éléments du projet sans renoncer à un plan d’ensemble structuré par le territoire. Le projet entend poursuivre le développement urbain de Saint Ouen l’Aumône et souhaite offrir un cadre de vie optimal à ses habitants.
  • Fifty shades of grey

    Entre conservation, démolition, reconstruction à l’ identique ou différemment , cette opération est la quintessence des contradictions auxquelles l’architecte est confronté aujourd’hui, notamment à Paris.  Les arbitrages  sont de plus en plus difficiles entre les acteurs,  et les choix quasi impossibles à faire sans déroger à l’une ou l’autre des règles en vigueur, urbaines, architecturales, sociales, techniques, énergétiques … A la commission du vieux Paris,  qui  demande de  "conserver l’immeuble situé au coude de la rue des pavillons (n°16) sans surélévation de manière à préserver sa silhouette!". Nous répondons  sur rue par une façade  faubourienne plus vraie que nature, conservée et anoblie. Au Maître d’ouvrage   qui souhaite 10 logements dont 50 % de grands, pour satisfaire aux nombreuses demandes de logement social, nous répondons par des logements neufs, traversants, lumineux, spacieux et tous ouverts sur des balcons et terrasses plein sud, côté jardin. A l’hétérogénéité des hauteurs et la multiplicité des points de vue alentours, résultat d’ un relief naturel important et d’un urbanisme versatile depuis 50 ans,  nous répondons par une cinquième façade, une toiture « pixélisée » en tuiles, du blanc au noir qui sera visible en de nombreux points du quartier. Cantin Planchez Architectures, ACOTE Architectures
  • Le Zinc

    Partant des toitures du nouveau bâtiment -R+6 sur rue et R+7 sur jardins- le projet s’applique à unifier ce nouvel ensemble: l’extension/surélévation et la façade existante, avec un bardage en zinc sur l’intégralité des toitures, pignons et façades. Ce parti pris de verticalité est également un élément central de la faça sur rue. Associé à des matériaux , zinc et métal, propres au vocabulaire architectural parisien il est l’essence de notre projet. Un projet qui part de toitures assez travaillées pour se poursuivre sur l’ensemble des façades en additionnant deux lectures. Les vues en hauteur : surplomb des hauteurs du 13ème arrondissement au Sud et ZAC Seine Rive Gauche au Nord, et les vues au sol : perspectives de la rue de Domrémy et jardin courant de part et d’autre du bâtiment arrière. Ces lectures urbaines et individuelles ont fertilisé notre projet. Entreprise Mandataire : GENERE
  • Saulpic

    Une proposition architecturale assez calme et posée, souhaitant ainsi nous conformer à l’écriture urbaine voulue par la mairie de Vincennes, fenêtres verticales et superposées, corniches, appuis de fenêtre et persiennes... et s’associant à la rénovation urbaine du Centre-ville. Le bâtiment a été voulu compact en cohérence avec son environnement immédiat, libérant ainsi un important espace végétalisé. En raison de l’orientation favorable de la parcelle et des vues dégagées qu’elle offre au sud, nous avons cherché à placer le maximum de séjour avec balcons sur le jardin favorisant l’apport lumineux. Ainsi le projet a pour ambition d’offrir des logements fluides et clairs même de taille modeste. Les prolongements visuels vers l’extérieur, les fenêtres vont jusqu’au sol, nous semblent, dans ce type de programmes serrés, particulièrement importants et bénéfiques pour le confort de ses habitants.
  • Le Belvédère

    Deux corps de bâtiments reliés par un rez-de-chaussée continu. Le plan repose sur l’ouverture des circulations horizontales extérieures et intérieures en offrant à chacun d’eux des cadrages sur la végétation et la paysage urbain. La présence de la végétation dans la parcelle a été maximisé, afin qu’elle accompagne les espaces de circulation intérieure et extérieure du projet. En rez-de-chaussée une coursive intérieure relie les accès sud et nord du bâtiment. Au sud le corps de bâtiment en surplomb est animé par un jeu de retraits et d’avancées en bois qui se réfère à la forme et à l’usage d’un belvédère. Simultanément -vu et point de vu - c’est la métaphore architecturale de ce bâtiment qui s’affirme en extérieur comme un signe fort le long de la DN5, Avenue Rouget de Lisle, et à l’intérieur comme une multiplication de point de vue sur la ville.
  • Ca twiste à Bondy

    Une proposition architecturale assez calme et posée, souhaitant ainsi nous conformer à l’écriture urbaine voulue par la mairie de Bondy, fenêtres verticales et superposées, corniches, pour ne pas ajouter une histoire architecturale de plus à ce quartier martyrisé par l’ancienne RN3, elle-même prolongement de l’autopont de la sortie des autoroutes A3 et A86; et dans lequel règne un certain désordre urbain. En quoi la construction de ce bâtiment mixte logement-commerce participe-t-il à la mutation d’un quartier en pleine reconstruction? Une question posée dans un environnement complexe voire hostile: absence de tradition architecturale conjuguée à une hyper présence de l’ex RN3. A l’évidence la réponse ne pourra tenir ni dans un geste architectural isolé ni dans un changement instantané de l’urbanisme existant. Il s’agit de s’associer à la profonde rénovation urbaine de l’axe nord-sud et tout particulièrement du quartier De Lattre. Comment penser des logements, lieux de vies en bordure de voie? C’est la stratégie de ce projet qui tire parti de la double orientation. Tête de pont et emblème du renouveau urbain le long de l’ex RN3, intime et personnelle sur les façades arrière en direction de la résidence mitoyenne au Sud.